Ordered company's rockets to be fired at 2:45 A.M. and every quarter of an hour after to reassure Titanic.
This is a copy of what I am sending to our own company.
SENATOR SMITH: We would like to have you leave a copy of that with the committee, if you can.
R. ROSTRON: Yes, sir, I shall do it with pleasure.
One more thing:
As each official saw everything in readiness, he re-ported to me personally on the bridge that all my orders were carried out, enumerating the same, and that everything was in readiness.
This was at 3:45. That was a quarter of an hour before we got up to the scene of the disaster.
The details of all this work I left to the several officials, and I am glad to say that they were most efficiently carried out.
SENATOR SMITH: I should judge from what you say that you made 191/4 knots from the time you got the signal of distress from the Titanic, until you reached the scene of the wreck or loss?
MR. ROSTRON: No, it was 58 miles, and it took us three and a half hours.
MR. UHLER: From 12:35 to 3:45?
MR. ROSTRON: No; 3:45 is when they reported to me. I have not got to the time of arrival at the scene of action yet. I stopped,my engines at 4 o'clock, and I was then close to the first boat.
SENATOR SMITH: Just proceed, in your own way.
MR. ROSTRON: After interviewing the heads of the departments, I went on the bridge and remained there. While I was up there I made inquiries making sure that my orders were all being carried out, and that everything possible was being done.
At 2:40, I saw a flare, about half a point on the port bow, and immediately took it for granted that it was the Titanic itself, and I remarked that she must be still afloat, as I knew we were a long way off, and it seemed so high.
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A ordonné que les roquettes de la compagnie soient tirées à 2 h 45 AM et tous les quarts d’heure pour rassurer le Titanic.
C’est une copie de ce que j’envoie à notre propre entreprise.
LE SÉNATEUR SMITH : Nous aimerions que vous en laissiez une copie au comité, si vous le pouvez.
M. ROSTRON : Oui, monsieur, je le ferai avec plaisir.
Une dernière chose :
Comme chaque officier voyait tout en état de préparation, il me rapporta personnellement sur le pont que tous mes ordres étaient exécutés, énumérant la même chose, et que tout était en état de préparation.
C’était à 3:45. C’était un quart d’heure avant que nous nous rendions sur les lieux de la catastrophe.
Les détails de tout ce travail que j’ai laissé a plusieurs officiers, et je suis heureux de dire qu’ils ont été le plus efficacement effectués.
LE SÉNATEUR SMITH : D’après ce que vous dites, vous avez fait 19 nœuds ¼ entre le moment où vous avez reçu le signal de détresse du Titanic et le moment où vous êtes arrivé sur les lieux du naufrage ou de sa perte?
M. ROSTRON : Non, c’était 58 miles, et il nous a fallu trois heures et demie.
M. UHLER : De 12:35 à 3:45?
M. ROSTRON : Non; à 3:45 qu’ils m’ont fait le rapport. Je n’étais pas encore arrivé à l’heure d’arrivée sur les lieux.
J’ai arrêté mes moteurs à 4 heures, et j’étais alors près du premier canot.
LE SÉNATEUR SMITH : Allez-y, à votre façon.
M. ROSTRON : Après avoir interrogé les chefs des départements, je suis allé sur le pont et j’y suis resté. Pendant que j’étais là-haut, je me suis renseigné pour m’assurer que mes ordres étaient exécutés et que tout était fait.
À 2:40, j’ai vu une fusée éclairante, à environ un demi-point sur l’avant bâbord, et j’ai immédiatement pris pour acquis que c’était le Titanic lui-même, et j’ai remarqué qu’il devait être encore à flot, car je savais que nous étions loin, et qu’il semblait si haut.
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